Tout commença un beau jour de congé en recevant un mail de ASO à 8h du matin signalant l’ouverture des inscriptions pour le marathon de Paris à 9h….  Tout commença par un chiche avec mon épouse…

Après avoir intensifié les séances de course à pied depuis décembre, tout allait bien… très bien jusqu’à 3 semaines du D-Day! Une douleur au genou, du repos obligatoire… une reprise…. dans la douleur.  Heureusement j’ai des amis en or avec des conseils en or.  Sous les conseils de Sylvain et Benoit, une multiplication des cataplasmes d’argile verte doit pouvoir m’aider.  C’est donc sans avoir couru depuis 3 semaines que commence le weekend du marathon de Paris.  On verra….

Comme d’habitude, je prends soins de bien préparer mes affaires le jour avant ainsi que de  préparer les points où je dois retrouver Marie sur le parcours.  Elle se postera donc au KM 1, KM 29 et KM 41.

On arrive assez tôt au parking en parallèle des champs Elysées.   La météo est plutôt clémente, on va pouvoir courir en court.  Le temps du jour précédent nous avait laisser penser à des averses de pluie durant la course.

Le départ est lancé.  Je tombe assez rapidement sur Marie au KM 1.   Pour le moral, cela va être dur car je ne vais plus la voir jusqu’au 29ème kilomètres.  Mais l’ambiance tout le long du parcours est impressionnant.  J’ai prévu de courir le semi à du 4:50 min/km.  La suite on verra

Peu après avoir vu Marie au 29ème kilomètres, le genou fait des siennes.  Il est douloureux mais je n’ai aucun soucis pour aligner les pas les uns après les autres.  Je décide de modérer le tempo pour assurer sur les 10 derniers kilomètres.  Je me décide donc de diminue l’allure pour assurer le marathon à 5 min au km qui doit me donner un marathon en 3h30.

Je vois Marie pour une dernière fois au 41ème kilomètres, par la même occasion la douleur disparait et l’excitation d’être arrivé au bout efface tous les kilomètres parcouru durant la préparation de ce marathon.

Je passe la ligne d’arrivée, je suis marathonien en 3h 32min 03 sec.  Je me classe 5506 sur 41708 finishers et accessoirement 86ème sur 571 belges à l’arrivée

Mes compagnons d’infortune Camille et Hadrien bouclent aussi leur course dans le temps qu’ils s’étaient fixés

Le seul petit bémol au niveau organisation, c’est la répartition dans les SAS.  Autant ASO gère plutôt pas mal à l’étape du tour, autant c’est n’importe quoi sur le marathon!

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