Dimanche, c’était le Triathlon de Saint-Léger 2024. Cette année, c’était plus que mon rendez-vous annuel. Avec les mois de juillet et aout axés sur les JO, je n’avais pas refait de triathlon (ou de rendez-vous multi sports) depuis le 2 juin à Troyes.

Triathlon de Saint-Léger 2024

Avant course

Bien que l’été a été pauvre en dossard, je ne suis pas resté sans rien faire. Mon long plan vers le marathon d’Amsterdam suit son cours. L’avantage de ce long plan, c’est de faire seulement 2 entrainements qualitatifs en course à pied et me laisse plus de temps pour le reste. On verra en octobre si cela passe.

Cette période est aussi chargé en festivités familiales et chez les amis. 2 jours avant le Triathlon de Saint-Léger 2024 j’étais encore à un anniversaire où j’ai bien profité.

C’est donc avec une belle interrogation que j’arrive sur cette course.

Jour J

Le programme des courses est un peu différent cette année avec un départ du Triathlon découverte vers 9h. Alors que chez moi il gel, nous avons beaucoup d’interrogation par rapport à la température de l’eau. Jusqu’à recevoir un message qui nous dit que le triathlon découverte passe au format Duathlon car l’eau arrive à peine à 14 degrés , on espère que cela restera comme cela. Vous savez que j’aime le duathlon 🙂

Arrivé sur place fin de matinée, on peut voir les arbitres discuter autour du plan d’eau…. l’information tombe… on nagera, combi obligatoire bien sure.

Heureusement, avec cette annonce, le soleil commence à se faire sentir. Bon, ce n’est pas le soleil de Floride mais au moins on sait que cela permettra de se réchauffer assez rapidement.

On prépare donc nos vélos et on va les déposer sur l’air de transition.

La course

Natation

Le départ du Triathlon de Saint-Léger 2024 est lancé…. un peu dans la précipitation. Avec le bruit, les annonces n’étaient pas très clair et on a démarré d’un coup. Après course, plusieurs m’ont fait la même réflexion.

Sur le premier aller, c’est comme toujours une machine à laver, un semblant de Gérardmer. Ce n’est pas plus mal aussi , cela faut oublier le froid de l’eau.

Sur le retour, je peux poser ma nage, je me rends compte que l’eau est froide mais l’excitation du départ fait que cela passe sans aucun problème. C’est toujours un plaisir d’entendre les encouragements tout le long du plan d’eau. C’est sans doute ce qui fait le charme de cette course.

Au dernier aller, je ne me pose pas de question, j’avance. J’avoue que les sensations ne sont pas des meilleurs mais on fait avec. Faut se dépêcher à sortir 🙂

Je sors de l’eau après 13min 09sec avec le 64ème temps (temps officiel ). Sur le coup, je ne fais pas attention à mon temps natation mais après course, je me rends compte que j’ai bien tourné pour une fois. Tout le monde sait que j’adore aller à la piscine m’entrainer (ou pas)

Le vélo

Durant la transition, j’ai l’impression de me trainer un peu avec les pieds totalement frigorifiés. Au final, je suis dans mes habitudes voir même un peu plus rapide.

Dès la première bosse, les mauvaises sensations reviennent, cette fois ce sont les 2 jambes qui sont frigorifiées. Je parviens à les faire tourner mais j’ai le sentiment de pousser dans de la ouate.

Dans le premier tour, je remonte des concurrents, des tas de concurrents. Entre les dames parties plus tôt et les jeunes encore plus tôt, il est difficile de se positionner. Je tente de revenir sur mon pote Mathias pour faire une partie ensemble mais il s’avère qu’il roule comme moi mais en étant meilleur nageur, je ne reviens jamais dessus.

Cette année, je ne parviens à prendre aucune roue intéressante et je n’ai personne qui vient se mettre dans la mienne. Je croise la lionne une première fois, elle avance plutôt bien.

La fin du premier tour est l’occasion de pousser un peu avant de prendre pour la deuxième fois cette fameuse bosse du début. Comme au premier tour, mes sensations sont vraiment étranges. C’est la première fois que la fraicheur de l’eau me bloque aussi longtemps.

Dans ma tête , j’ai une chose en tête : faire une moyenne équivalente à l’année passée. Vu mon sentiment, je me surprends à tenir le cap. Je continue également à remonter un tas de concurrents mais toujours aucune roue pour me soulager. Le drafting autorisé n’est toujours pas mon kif… surtout quand on ne trouve pas un groupe sympa 🙂

Je termine le vélo après 36min 06sec avec le 17ème temps (temps officiel ). Cela donne un peu moins d’un km/h plus rapide que l’année passée sans avoir pu profiter d’une seule roue.

Course à pied

1er tour pour tenter de se mettre bien

C’est avec un sentiment mitigé que j’arrive en course pied : entre la tête qui est sur l’excitation d’une bonne partie de vélo et des jambes qui ne répondent pas comme je le veux. Un peu comme si la communication entre la tête et les jambes ne fonctionne pas.

Le départ est un parcours assez plat qui permet de se mettre en jambe. Comme en vélo , je remonte des gens jusqu’à voir, au loin, mon pote Mathias. Il est vraiment dans une bonne journée alors qu’il fait le challenge (à savoir qu’il fait le découverte et le sprint le même jour)

Je lui reviens dessus, on rigole un peu et puis je continue mon chemin. C’est d’ailleurs la partie que je redoutais: le chemin de terre qui est assez long. A chaque fois que mes pieds touchent le sol, je prie pour qu’il se pose correctement.

A la fin de cette partie, on revient sur le bitume pour la descente qui nous mène vers le point névralgique de cette course. C’est dans cette partie que tous les supporters se trouvent. Je me surprends à pouvoir tenir une bonne moyenne malgré tout.

2ème tour, l’allure évolue

Quand je repars sur le deuxième tour, je dépasse la lionne. Elle a froid aussi , on déconne un peu ensemble pour faire passer les choses et je continue. Je vais toujours extrêmement attention au passage dans le chemin de terre.

Dans la dernière descente, je regarde ma montre, je deviens euphorie de voir ma moyenne … et je sais que je peux l’améliorer. Je pousse et allonge la foulée, c’est fou. Enfin, je garde à l’esprit que je ne suis pas non plus 100% confiant sur la pose du pied.

Je termine la course à pied après 23min O9 sec avec le 12ème temps. Avec mon corps digne d’un pantin désarticulé, je cours 12 secondes plus rapide au kilomètre.

L’arrivée

Je passe la ligne d’arrivée après 1h 15min 18sec et me classe 15ème sur 171 finishers (hommes, femmes et challenge). Niveau temps, je reviens sur mes meilleurs temps sur ce parcours qui n’a pas changé mais avec quelques années de plus.

Au classement par catégorie, je me classe 1er chez les M40 mais 2ème si on prend en compte François R qui gagne le challenge. Les 2 places, je prends, c’est le premier podium (même si y en a pas eu 🙁 ) sur un triathlon.

Comme je me le dis depuis hier, des courses avec des aussi mauvaises sensations mais avec un tel résultat, j’en veux 1000 🙂

Comme récupération, je vais rechercher la lionne qui, au final, fait une super course avec des améliorations sur les 3 disciplines et donc son temps final.

Merci

Tout d’abord, merci à mes 2 enfants, ma belle mère et son compagnon (tous les 2 sont venus par surprise) pour les encouragements à chaque passage.

Merci ensuite à tous les PMX pour les encouragements.

Finalement, merci à mes amis de Sport Fit Shop de m’avoir découvert la gamme Fuel de chez Powerbar. J’ai adapté mon habitude d’alimentation sur ce type de course au dernier moment… ce n’est pas l’idéal mais cela a porté ses fruits. J’avais un sachet de PowerBar Fuel Sport Drinks dans le bidon à vélo et un gel PowerBar Fuel Caféine en course à pied, rien de plus. Je savais que le mix de ces 2 produits allait être idéal.

La suite

Maintenant, les échéances s’enchaînent:

• Business run au Kirchberg (Luxembourg) ce jeudi avec le boulot
• Semi marathon de la route du Vin à Remich (Luxembourg)
• Duathlon d’Ocquier
• Marathon d’Amsterdam

Bien sur, l’année se terminera par une partie des corridas hivernales